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25 novembre 2021

Un aiglier kazakh de Mongolie dans l'Altaï

 

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Un aiglier kazakh de Mongolie dans l'Altaï

Réalisé entre 2014 et 2020, aux portemines 0,3 mm, B, HB, H, et 0,2 mm B et Pentel Oren 02,mm B.

Au milieu des montagnes, glaciers et steppes de l’Altaï, à l’extrême ouest de Mongolie, entre la Chine la Russie et la frontière du Kazakhstan, se niche dans la petite ville d’Olgii une communauté musulmane imprégnée de culture kazakhe.

Les Kazakhs de Mongolie ont migré et se sont implantés dans l’Altaï vers la fin du XVIIe siècle. Ils perpétuent une tradition ancestrale, la chasse à l’aigle, et ont mis un point d’honneur à perpétuer cette activité et à transmettre leur savoir-faire. Ainsi, au fil des âges, ce peuple est devenu maître dans l’art de dompter l’aigle royal : tâche ardue, pour laquelle il faut des années d’expérience et beaucoup de patience.

En début de dressage, l’aigle est capturé dans son nid, à l’âge d'environ 2 mois. Il ne sait ni voler, ni marcher, et est nourri quotidiennement avec de la viande crue. Les espaces entre les repas augmentent au fur et à mesure que le dressage avance. L’aiglon apprend en premier lieu à garder son équilibre sur le bras de son maitre et à réagir à ses appels. Il s’exerce progressivement à chasser en traquant un leurre attaché à l’arrière d’un cheval et est récompensé avec de la viande crue. Le jeune rapace doit totalement dépendre de son maitre pour se nourrir, sinon il retournerait à l'état sauvage.

Pour se protéger des serres du rapace, pouvant peser jusqu’à 7 kilos, les chasseurs enfilent un épais manchon en cuir. Les liens attachés aux pattes de l’oiseau sont appelés Balakhbau.

Le regard est d’importance ! Le maître doit se montrer dominant mais attentif et respectueux envers son élève, son compagnon, son ami fidèle.

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