"Là où mes mines me mènent" - JcVincentJe dessine ces Trésors que la Nature ou l’Homme offre, visages de tous pays burinés par le soleil, bas-reliefs égyptiens, bâtiments réputés, constructions anciennes ou célèbres, superbes animaux, arbres morts ou souches étonnantes ... Suivez-moi !2023-04-19T12:52:02+02:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://mesmines.hautetfort.com/Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlDolkar et Tashi, orphelins, Indetag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-18:63558502022-01-30T23:18:22+01:002021-12-18T13:41:00+01:00 Dolkar et Tashi, orphelins, Inde. Un dessin de 25 X 40 cm,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6319412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/00/02/880798288.JPG" alt="IMG_2178.JPG" /></p><h1 style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2e74b5;">Dolkar et Tashi, orphelins, Inde.</span></h1><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #2e74b5;">Un dessin de 25 X 40 cm, inspiré par une photo de 1994, réalisé avec portemines Staedtler B, HB, H, 4H de 0,3 mm + portemine Pentel Orenz B 0,2 mm pour le pointillisme. </span><br /><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #2e74b5;"> </span><br /><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">Dolkar et Tashi vivent dans le village d'enfants tibétains du haut Dharamsala avec 2000 autres enfants tibétains devenus orphelins ou envoyés hors du Tibet par leurs parents. "On m'a dit que Dolkar était une enfant extrêmement sensible mais qu'elle s'est plutôt bien adaptée depuis son arrivée au village d'enfants il y a plus d'un an. Tashi, un bébé qui a grandi, est devenu la coqueluche de leur classe." </span><br /><br /><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">(Phil Borges, photographe).</span><br /><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;"><br />Phil Borges, journaliste de renommée mondiale et l'un des plus grands photographes contemporains, documente avec passion les habitudes et la vie des populations tribales du monde entier. </span><br /><br /><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">"Je veux que le spectateur voit ces gens comme des individus, connaisse leurs noms et un peu de leur histoire, et non pas seulement pour les voir comme un membre anonyme d'une ethnie éloignée</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">". Son livre "Tibetan Portrait, The Power of Compassion" (Le pouvoir de la compassion) présente des individus d'une culture profondément spirituelle, marginalisés et déplacés par l'occupation de leur patrie. Il prône pour ces peuples le changement social.</span></p><p> </p>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlLes buffles du Serengeti, en voie de disparitiontag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-18:63557662022-01-30T23:18:22+01:002021-12-18T07:22:00+01:00 Les buffles du Serengeti Un dessin de 2016, 25 X 40 cm,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6319322" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/02/00/2204022093.jpg" alt="20210123_171806.jpg" /></p><p align="center"><span style="font-size: 26.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5496;">Les buffles du Serengeti</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333399;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Un dessin de 2016, 25 X 40 cm, portemines 0,3 mm B, HB, H, 4H, et portemine 0,2 mm B pour le pointillisme ajouté en 2020. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">La superbe photo de Nick Brandt, qui a m'inspiré ce dessin, est parue dans "Across The Ravaged Land", troisième volume de sa trilogie photographique dévoilant un monde naturel en voie de disparition, à travers les animaux de l'Afrique de l'Est. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #000000;">Quand il prend une photo d’animal, Nick Brandt veille à ce qu’il soit au mieux de sa forme, de son être profond. Il s’approche de plus en plus près, jusqu’à respirer son odeur, partager son intimité. Il se refuse à utiliser des longues focales : "On ne fait pas le portrait d’un être humain au téléobjectif en imaginant rendre un peu de son âme. Alors, j’attends, des heures, des jours, des semaines. J’y puise une exceptionnelle quiétude." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #800000;">Loin du monde, la nostalgie d’un monde qui disparaît ne le quitte pas. Il voudrait fixer à jamais cette "beauté déchirante qui s’évanouit peu à peu tragiquement sous nos yeux". Il veut avoir l’impression que l’animal se présente de lui-même, qu’il pose, comme un acteur méditant sur son passé au soir de sa carrière. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #800000;">Nick veut montrer les animaux en train d’être, tout simplement, avant qu’ils ne soient plus. Pourtant, aucun de ses clichés - des moments parfaits d’une plénitude hors du temps - ne transpire les dangers qu’il dénonce : "En 1995, j’ai fait pour la première fois le trajet de Nairobi à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, en passant par le sud du Kenya, dans des zones non protégées. J’ai vu des girafes, des zèbres, des gazelles, des impalas, des gnous. Treize ans plus tard, j’ai refait le même parcours. Et pendant quatre heures de route, je n’ai pas vu une seule bête sauvage. Non que les animaux aient migré ailleurs. Ils ont été éradiqués, transformés en viande."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Nick Brandt rêve d’un monde réconcilié : "A mes yeux, toutes les créatures de cette planète ont le droit de vivre à égalité – humains, éléphants du Serengeti ou vaches de l’élevage industriel. C’est la raison pour laquelle je prends ces photos. J’espère que vous verrez ces animaux, ces non-humains, comme je les vois, c’est-à-dire pas très différents de nous." Pas de détail documentaire, très peu de violence ou d’action dans les photos de cet artiste. Ses sujets apparaissent apaisés. Brandt dit qu’il leur tire le portrait comme il le ferait avec des êtres humains. Pour capturer leur force de vie, leur esprit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> </span></p>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlLa girafe, entre ciel et terretag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-12:63546392022-01-30T23:18:22+01:002021-12-12T22:14:00+01:00 La girafe, entre ciel et terre Un dessin de 2019, 30 x 40 cm,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6318044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/02/02/963610657.JPG" alt="IMG_2171.JPG" /></p><p align="center"><span style="font-size: 28.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5496;">La girafe, entre ciel et terre</span></p><h1 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm .0001pt -7.1pt;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #333399;">Un dessin de 2019, 30 x 40 cm, portemines Staedtlter 0,3 mm B HB H 4H, rehaussé par pointillisme avec portemine Pentel Orenz 0,2 mm B.</span></h1><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Haute de six mètres pour le mâle, la girafe est l’animal <span style="color: windowtext;">actuel</span> le plus grand en hauteur. </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Elle s’appelait auparavant Camélopard, contraction latine de <span style="color: windowtext;">camelus</span> (chameau) en raison du long cou et de <span style="color: windowtext;">pardus</span> (<span style="color: windowtext;">léopard</span>) en raison des taches recouvrant son corps… </span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Mais l’espèce est considérée comme vulnérable avec une diminution de 40 % du nombre d'individus entre 1985 et 2015. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #008080;">La girafe me fascine. Pour tant de raisons … </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Elle dort très peu : moins de 2 heures par 24 heures. En réalité, elle somnole debout, sur des périodes allant de 1 à 30 minutes d'affilée, les yeux grands ouverts, plus volontiers le jour pour pouvoir continuer à surveiller l'horizon. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le mâle peut peser jusqu’à deux tonnes. Son <span style="color: windowtext;">cœur</span> de 11 kg pompe 60 litres de <span style="color: windowtext;">sang</span> et bat à 170 pulsations/minute. La pression artérielle de la girafe est double de la pression humaine. Dans les <span style="color: windowtext;">artères</span> de son cou, un réseau de <span style="color: windowtext;">muscles annulaires</span> aide à hisser le sang jusqu'au <span style="color: windowtext;">cerveau</span>. Dans les <span style="color: windowtext;">veines</span>, des <span style="color: windowtext;">valvules</span> orientent le sang vers le cœur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">La girafe est le seul mammifère terrestre qui ne <span style="color: windowtext;">bâille</span> pas. Elle possède des cordes vocales mais n'émet que très rarement des sons. Dans l'obscurité, elle a cependant recours à une communication orale : elle produit un bruit sourd, une sorte de bourdonnement à la limite de la perception humaine. Néanmoins, il est possible d'entendre le girafon en situation de stress pousser un genre de beuglement approchant celui des <span style="color: windowtext;">bovins</span>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">L’espérance de vie de la girafe n’est que d’une vingtaine d’années en milieu naturel, et parfois 10 ans de plus en captivité. Sa gestation dure 457 jours en moyenne. La femelle accouche du girafeau debout ou en marchant, si bien que celui-ci tombe d'environ deux mètres ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Dans les combats, les mâles utilisent comme une massue leur tête lourde, cornue et bosselée. Leurs <span style="color: windowtext;">ossicônes</span> sont massifs et durs comme de l'<span style="color: windowtext;">ivoire</span> et sur leur front pousse une excroissance osseuse, la corne médiane. Les deux mâles se cognent jusqu'à ce que l'un d'eux abandonne. La tête d'un mâle de 15 ans pèse 10 kg de plus que celle d'un jeune adulte de 7 ans : il gagne à tous les coups, mais le perdant est rarement tué et ils ne se battent jamais à coups de sabots. </span></p><p> </p>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlAchala le Rabari, berger nomade et libre (2)tag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-12:63544962022-01-30T23:18:22+01:002021-12-12T18:47:00+01:00 Achala le Rabari, berger nomade et libre (2) Un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6317801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/00/02/628394455.JPG" alt="IMG_2348.JPG" /></p><p align="center"><span style="font-size: 28.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2e74b5;">Achala le Rabari, </span><span style="font-size: 28.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2e74b5;">berger nomade et libre <span style="font-size: 18pt;">(2)</span></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Helvetica',sans-serif; color: black;"> </span></p><h1><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #333399;">Un dessin de 2010, 30 x 40 cm, </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #333399;">portemines Staedtlter 0,3 mm B HB H 4H, </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #333399;">rehaussé par pointillisme avec portemine Pentel Orenz 0,2 mm B. </span><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #333399;">Crédit Photo : "National Geographic"</span></strong></h1><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: black;">Achala ne coupe jamais moustaches et barbe dont les pans sont accrochés aux oreilles par de fins colliers. Il arbore son turban et ses vêtements blancs, signes extérieurs d’appartenance à son peuple nomade du sud de l'Inde, les Rabaris, souvent considérés comme apparentés aux Tziganes : venus peut-être de Perse ou d'Asie centrale, ils se seraient implantés en Inde il y a un millier d'années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: black;">Venus de leur région ancestrale du Kutch, un district de l'État du <span style="color: black;">Gujarat</span>, à l’ouest du pays,</span> <span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: black;">les Rabaris (parfois appelés "ceux qui suivent leur propre chemin" ou encore "les briseurs de chemins") partent en transhumance sitôt la mousson estivale terminée et sillonnent le sud du vaste pays à la recherche de pâturages. La "révolution verte" lancée par le gouvernement indien à l’indépendance de l’Inde en 1947 a mené à un épuisement des sols et à la désertification des zones de pâture traditionnelles, les obligeant à mener toujours plus loin leurs troupeaux. Ils ont également dû de plus en plus délaisser l'élevage de dromadaires au profit des chèvres et des moutons.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: black;">Sous une chaleur accablante, ils sillonnent les chemins, en prenant garde de ne pas trop s’approcher des fermes isolées ou des villages, souvent en butte à la méfiance, au mépris, quelquefois à l'hostilité des cultivateurs locaux qui les perçoivent comme des envahisseurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><div id="ConnectiveDocSignExtentionInstalled" data-extension-version="1.0.4"></div>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlLe renard et l'enfanttag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-12:63544982022-01-30T23:18:22+01:002021-12-12T08:17:00+01:00 Le renard et l’enfant Un dessin de 2014. Réalisé avec portemine...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6317803" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/02/02/422177068.JPG" alt="le renard et l'enfant -.JPG" /></p><p align="center"><span style="font-size: 36.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5597;">Le renard et l’enfant</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;"><span style="color: #000080;">Un dessin de 2014. Réalisé avec portemine Staedtler 0,3 mm (B HB H 4H).</span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Ce dessin est inspiré d’une image extraite du film de Luc Jacquet, sorti en 2007, avec Bertille Noël-Bruneau dans le rôle principal de l’enfant qui rencontre un renard. On découvre de fragiles liens d’amitié naissant entre l’enfant et ce renard, au fil des saisons. Les images sont bien pensées, les tons sont beaux. Devenue adulte, La narratrice explique son expérience avec le renard à son garçon, lorsqu’elle avait 10 ans. </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Le film a nécessité un mélange de techniques de tournage, entre fiction et documentaire. Luc Jacquet a gardé la liberté d’improviser des plans en fonction de ce que la nature lui offrait lors du tournage. Une équipe a tourné des plans documentaires pendant 6 mois afin d’observer à l’état sauvage les renards des Abruzzes en Italie, afin de s’habituer à leur comportement. Puis le film a été tourné sur le plateau de Retord (dans le département de l’Ain, en France).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Ce film est une ode à la nature et à la beauté des paysages. On y découverte principalement un renard dans son environnement, ce qu’il mange, ses amours, ses ennemis, ses jeux, son terrier, ses bébés renards. On y voit aussi des loups, un lynx, une famille hérisson, des oiseaux, un ours, une loutre, des grenouilles, un cerf, une luciole. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">En parallèle, le film est une valorisation de la persévérance et de la patience, grâce auxquels l’enfant peut approcher le renard, et presque l’apprivoiser. Il enseigne aussi qu’un animal sauvage n’est pas domptable : un renard, ce n’est pas fait pour subir les caprices ou les jeux d’une petite fille ou apprécier l’espace clôt de nos chambres : à chacun son monde. Ainsi, l’on apprend à respecter la liberté de l’autre : Il ne faut pas confondre aimer et posséder, la liberté de l’autre est importante. </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #003366;">"<em>Dans Le Renard et l’enfant, il est question de respect de la nature, de respect de l’autre, de limites à ne pas dépasser sous peine de dénaturer celui qu’on a, par-dessus tout, envie de posséder." </em>dit le réalisateur Luc Jacquet.</span></p><div id="ConnectiveDocSignExtentionInstalled" data-extension-version="1.0.4"></div>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlLes fleurs de Debi Shapiro (2)tag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-07:63536072022-01-30T23:18:22+01:002021-12-07T07:27:00+01:00 Les fleurs de Debi Shapiro (2) Un dessin A4, 30 ×...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6317800" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/01/01/524957270.JPG" alt="DSCN9774.JPG" /></p><p align="center"><span style="font-size: 26.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5597;">Les fleurs de Debi Shapiro (2)</span><strong><span style="font-size: 26.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5597;"><br /></span></strong></p><p><span style="font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #538135;">Un dessin A4, 30 × 30 cm, portemine PENTEL ORENZ 0,2 mm et portemines 0,3 mm 4H H HB et B, </span></p><p><span style="font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #538135;">rehaussé de gouache pour les couleurs et de marqueurs Staedtler 0,3 mm pour les traits noirs.<br /></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">֍</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #c00000;">La vie d’une fleur est un voyage de transformation et de moments fugaces, du bourgeon délicat à la tout aussi délicate décomposition. Il suffit d’être à tout instant attentif, de choisir le moment propice et idéal, d’avoir l’œil, le bon, celui de l’âme, celui du cœur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">֍ </span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #bf8f00;">Le printemps et les fleurs. Debi Shapiro est une photographe botanique basée à Long Island, New York. Ses photos de fleurs et de rêve sont magiques. D’ailleurs, le mot "photos" n’est pas vraiment approprié : je lui préfère "portraits floraux picturaux" de fleurs simples et de bouquets somptueux. Ils captivent par leur profondeur et leur luminosité. C’est de l’art… Debi Shapiro crée la beauté, du somptueux bouquet à la fleur unique. Sur Instagram, elle propose chaque jour une nouvelle fleur : c’est magique !</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">֍ </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif; color: #385623;">Elle s’inspire des natures mortes florales du XVIIe siècle des maîtres hollandais et belges (ne citons que Jan Bruegel le Jeune fils de Jan Bruegel l’Ancien dit de Velours, Cornelis Jansz. de Heem (1631–1695), Jan van Huysum (1682–1749) ou encore Rachel Ruys (1664-1750), parmi tant d’autres. Ne s’inspire-t-elle pas aussi des fleurs surdimensionnées de Georgia O’Keeffe, cette peintre américaine du Wisconsin (1887–1986) considérée comme l’une des peintres modernistes et des précisionnistes majeures du XXe siècle ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Trebuchet MS',sans-serif;">֍ </span></p><p> </p>
Jean-Claude VINCENThttp://mesmines.hautetfort.com/about.htmlLa sagesse supérieure de l’éléphanttag:mesmines.hautetfort.com,2021-12-07:63536052022-01-30T23:18:22+01:002021-12-07T07:23:00+01:00 La sagesse supérieure de l’éléphant. Un dessin de 1990, d'après...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6316672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mesmines.hautetfort.com/media/01/00/887890997.JPG" alt="éléphant.JPG" /></p><p align="center"><span style="font-size: 28.0pt; font-family: 'Great Vibes'; color: #2f5496;">La sagesse supérieure de l’éléphant.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: #000080;">Un dessin de 1990, d'après une photo de Phil Borges. Réalisé avec portemines 0,3 mm B HB H 4H.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’intelligence de l’éléphant est souvent vantée, rarement contredite. Ce colosse, grave, lent et puissant, inspire à certains l'idée d'une sagesse supérieure. L'aspect de son front large et fortement bombé lui en donne presque le signe extérieur.</strong> </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 10pt;">Les Anciens ont vanté la douceur des éléphants, la facilité avec laquelle on les apprivoise, l'attachement qu'ils ont pour leur maître et leur ressentiment pour les injures : toutes qualités que les éléphants possèdent en effet. Ont-ils exagéré leur intelligence et prêté les raisonnements les plus subtils, jusqu'à des sentiments religieux, un culte des offrandes à la Lune, l'adoration du Soleil et des prières à la Terre pendant leurs maladies ? L'on connaît aussi le mythe du cimetière des éléphants, un lieu secret au cœur de la jungle où les éléphants sont censés se rendre à l'approche de leur mort. Surtout un Eldorado pour les trafiquants d'ivoire...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les études sur la cognition des éléphants montrent que ces animaux sont parmi les espèces les plus intelligentes de la planète. Leur masse cérébrale pèse entre 4 et 6 kg (soit le cerveau le plus lourd parmi tous les mammifères terrestres) et ils ont un <span style="color: windowtext;">ratio cerveau/masse corporelle</span> faible par rapport à celui de l'homme. Mais leur cerveau contient 257 milliards de neurones et est semblable à celui de l'homme en termes de structure et de complexité, notamment en ce qui concerne le <span style="color: windowtext;">cortex</span>, suggérant une <span style="color: windowtext;">convergence évolutive</span> à ce niveau. </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 10pt;">Les éléphants présentent une grande variété de comportements, y compris ceux associés à la douleur, l'apprentissage, l'<span style="color: windowtext;">éducation par plusieurs femelles des petits</span>, les imitations, le jeu, l'altruisme, la <span style="color: windowtext;">communication non verbale</span>, l'utilisation d'outils, la compassion, la coopération, la conscience de soi, la mémoire et le langage. Le philosophe <span style="color: windowtext;">Aristote</span> disait de l'éléphant qu'il "surpasse les animaux en compréhension". </span></p><p> </p><div id="ConnectiveDocSignExtentionInstalled" data-extension-version="1.0.4"></div>