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05 novembre 2021

Mont Royal de Roscoe atteint monts et merveilles

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Mont Royal de Roscoe

atteint monts et merveilles

Un dessin de mai 2021. Un patient travail sur les nuances de gris, tout en douceur et fragilité, avec mes portemines Staedtler Mars Micro 0,3 mm (B HB H 4H) et Penten Orenz 0,2 mm B. 

Pochette de l’album "Mon Royal" du groupe Roscoe.

Mais, qui est ROSCOE ? Assurément, un groupe au talent indéniable, formé il y a une vingtaine d’années par des Theutois aussi déterminés que discrets, copains à Saint-Roch ; un groupe que j’aime (nous l’aimons tous dans la famille !) qui méritait bien … un dessin !

Roscoe a donné de nombreux concerts en Wallonie, à Bruxelles, au Canada… et plus près de chez nous, à Polleur au Théâtre l’Autre Rive du C.C.Theux, dans un hangar du champ d’aviation du Laboru, à l’église Saint-Remacle à Verviers, sur la Place du Perron, etc. : de magistraux et merveilleux concerts.  

Trois ans après leur premier album Cracks salué par la critique, le public et les professionnels, désigné album de l’année aux octaves de la musique en 2013, Roscoe était de retour et sortait cet album que j’ai dessiné, Mont Royal, plus contrasté que le premier, plus varié et éthéré, avec des ambiances planantes mais aussi avec des rythmes électro. C’est un album beau, simple, efficace. Et comme j’adorais sa pochette, et que je voulais depuis la dessiner, je m’y suis risqué…

"Nous pourrions trouver des tas de raisons pour justifier les quatre étoiles obtenues par ce deuxième album de Roscoe. La production de Luuk Cox (Stromae, Girls in Hawaii), l’introduction de sons électro qui se frottent aux guitares et à une section rythmique feutrée, la cohésion des cinq musiciens acquise à force de joutes scéniques enivrantes ou encore une maturité plus affirmée que sur Cracks ...  Mais l’explication, plus simple, saute aux oreilles dès la première écoute de  Mont Royal. Roscoe s’est surpassé pour n’aligner que de vraies chansons à haute valeur émotionnelle, au pouvoir mélodique dévastateur et à la force intemporelle rare."  (Luc Lorfèvre, responsable musical à l’hebdo Moustique, chroniqueur dans l’émission de la RTBF D6BELS)

"Si le remarqué Cracks prenait déjà la direction d’une pop atmosphérique, Mont Royal accentue la donne. Les onze titres sont portés par la voix languissante de Pierre Dumoulin - entre ténor et baryton - et enrobés d’une electropop avec boucles de synthés, boîtes à rythmes, batterie et basse feutrées.  Au final, moins de guitares rock et un opus plus maîtrisé." (lalibre.be)

À la mélancolie atmosphérique de ses débuts, Roscoe ajoute aujourd'hui un son en 3D, une maîtrise parfaite dans le jeu des musiciens et, enfin, une présence scénique. Le chanteur Pierre Dumoulin impose une sorte de charisme sobre qui colle parfaitement à la musique du quintet ainsi qu'à son lyrisme. Plus soudés, plus décontractés, mis en confiance par l'accueil critique et public réservé à Mont Royal, les cinq musiciens enchaînent les morceaux sans temps morts. Déjà ressentis sur le disque, l'apport de l'électro et les changements de rythmes apportés dans les compositions insufflent une énergie bienfaitrice sur scène. L'été des festivals s'annonce radieux pour Roscoe et les frontières leur sont désormais grandes ouvertes. Le travail et l'abnégation ont payé." (Luc Lorfèvre, Mosquito)

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