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18 octobre 2021

Chez les Himbas (1) Une vie en ocre

belle Himba pour HAUTETFORT.JPG

Chez les Himbas (1) - Une vie en ocre

Dessin de 2017, 30 x 40 cm

avec portemines Staedtler 0,3 mm (B HB H 4H), et Staedtler Mars Micro 0,2 mm B

Deuxième version après une première en 2014, accrochée chez des amis autrichiens

"Les Himbas : une vie en ocre". Cette souriante et jeune fille africaine, fière de sa beauté, respecte les traditions ancestrales de son ethnie.  

Chez les Himbas, un peuple néolithique du nord de la Namibie, les rituels de beauté sont immuables et symbolisent l’essence de la vie, terre et sang. Les femmes utilisent de l’hématite, une pierre rouge extraite des carrières de la région, la réduisent en une poudre très fine, la mélangent à de la matière grasse animale. Elles s’enduisent ensuite le corps, de la tête aux pieds, chevelure comprise, avec cet onguent qui donne à leur peau une teinte orange foncé ou rougeâtre et un aspect soyeux, tout en les protégeant de la sécheresse du dur climat désertique et ensoleillé, ainsi que des insectes.  

Les femmes du peuple Himba accordent une importance essentielle à leurs coiffures qui revêtent une signification majeure et une étonnante diversité. Les femmes se coiffent d’abord les cheveux en tresses lisses et épaisses puis les enduisent avec cette mixture ocre de graisse et de beurre appelée otjize, parfumée de résine aromatique de multijuga (omuzumba). Avant la puberté, les filles n’ont droit qu’à deux tresses. Leur nombre augmente la puberté passée. Puis vient l’erembe, coiffe en peau de chèvre comme celles portée par les femmes lors des cérémonies de mariage.  

Le rôle des femmes est essentiel au sein de cette communauté qui se bat pour conserver ses traditions ancestrales. Un mode de vie inchangé depuis la nuit des temps, jusqu’il y a peu ; mais destiné à disparaître.

Inévitablement… Malheureusement…

… le sait-elle vraiment ? Oui, sans doute…

 

 

 

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